Optimiser la libido masculine

La baisse de libido peut être physique ou psychologique. Dans les deux cas, le jeûne sera un précieux allié pour améliorer la libido. Une baisse de libido est souvent le signe d’un corps intoxiné, surtout si cette baisse est associée à une maladie avec ou sans prise de médicaments. Le jeûne conjugué au lavement du rectum apporte des bons résultats. Si le problème est psychologique, alors le jeûne aidera à prendre du recul sur sa vie, sur les blessures émotionnelles. Il nous aidera à comprendre que nous ne sommes pas nos émotions, ni notre mental. Nous apprenons à surmonter des situations qui jusqu’alors nous paraissaient inextricables. Le jeûne permet de mieux vivre l’instant présent, d’être indulgent avec soi-même et de retrouver son harmonie intérieure.

I-L’homme ne parle pas de ces choses-là !

Nous les hommes, nous n’aimons pas parler de nos pannes sexuelles ou de nos baisses de libido. C’est tabou. Cela peut même générer de la honte, de la perte de confiance. Nous aimons parler de nos performances, certainement pas de nos faiblesses.

J’ai, à plusieurs moments de ma vie, eu de sérieuses pannes voire même des chutes totales de libido et cela m’a affecté très fortement. Personnellement, j’ai toujours eu beaucoup de mal à en parler tant à ma compagne qu’à un ami, et encore moins à un médecin. D’ailleurs pour être tout à fait honnête, j’ai longtemps hésité avant d’ouvrir cette page.

Pourtant, nous sommes de plus en plus nombreux à rencontrer ce désagrément ou du moins à l’admettre plus ouvertement, car heureusement aujourd’hui, ce sujet devient de moins en moins tabou. Si la place de la femme dans le couple et la société, ainsi que sa sexualité sont de plus en plus discutées et reconnues dans leur spécificité, celles de l’homme le deviennent également. Notre société connaît de profonds bouleversements sur ces sujets, et cela est bénéfique.

Néanmoins ce n’est pas parce que cela fait du bien, que cela soit facile. Nous avons encore beaucoup à apprendre des uns et des autres, et encore peut-être plus sur nous-mêmes pour pouvoir le communiquer sereinement lorsque cela est nécessaire. C’est vrai,  d’autant plus en fonction de la génération dans laquelle nous avons grandi.

 

II-La virilité, une question de communication et d’adaptation

Nous avons créé une société patriarcale où l’homme socialement devait paraître tel un protecteur, un pourvoyeur et la femme telle un être faible. Il se devait de conquérir des terres, des biens et des femmes. Ainsi, pendant des siècles, les contours du moule dans lequel était fondu celui qu’on appelait « un vrai homme » étaient marqués par : « un homme doit : être fort, subvenir aux besoins de sa famille et doit être performant tant au lit qu’au travail ».

Depuis un peu plus d’un siècle, les choses ont changé en France, et si la femme n’est légalement plus la propriété de l’homme, les résidus de cette société ont encore une forme d’imprégnation dans la psyché de certains hommes et de certaines femmes, selon leur éducation et leur génération. Cela génère une conception de ce que sont l’homme et la femme à deux vitesses.

Et c’est logique, le déconditionnement de tant de siècles de séparation entre les hommes et les femmes prend inévitablement du temps. C’est pourquoi, on va trouver des hommes et des femmes qui ont cette vision de la virilité et de la féminité « Homme Fort/ Femme Fragile » ; et d’autres individus qui prônent l’équilibre des polarités masculines et féminines et l’abolition des rôles prédéfinis dans le foyer pour l’adapter à LEUR vision du couple ou de la famille.

Alors, quand l’identité des femmes et leur place ont été requestionnées, celles de l’homme le furent inévitablement, ainsi qu’évidemment leur sexualité… Certains se sont permis de relâcher la pression qui pesait sur leurs épaules et ont commencé à exprimer leurs vrais besoins, à dévoiler leurs secrets, à parler des stéréotypes dont ils souffraient et de leurs problèmes, notamment sur la question de la sexualité.

III- Quels problèmes l’homme peut-il rencontrer dans sa sexualité ?

La sexualité de l’homme comme celle de la femme est soumise à différents enjeux qui sont parfois liés à des facteurs physiologiques et/ou psychologiques.

1-Facteurs physiologiques :

les facteurs naturels : hormones, âges,

En vieillissant, le taux de testostérone diminue ce qui peut entraîner une baisse de libido et une diminution de l’intensité du plaisir chez l’homme.

Hygiène de vie

Un corps intoxiné et carencé par une hygiène de vie contre nature et une alimentation industrielle est de moins en moins performant. La fatigue voire la maladie vont alors épuiser la force vitale et sexuelle.

  • Épuisement nerveux: l’excès de sport, d’études, de veilles, de soucis, les surmenages divers conduisent souvent à l’affaiblissement de la puissance sexuelle.
  • L’insuffisance de repos et de sommeil : ici il s’agit d’une insuffisance de récupération de l’énergie vitale qui, outre les diverses perturbations organiques, diminue souvent le potentiel sexuel. Pour bien dormir, il faut apprendre à se lever tôt.
  • Par hypoxémie: la sédentarité, le manque d’exercices oxygénant, la non respiration des ions négatifs de la forêt et des champs, catalyseurs d’oxydations, diminuent la respiration cellulaire, freinent les mécanismes biologiques de la longévité sexuelle.
  • Par carence protéique: si la suppression de la viande dans une alimentation végétarienne bien équilibrée comprenant suffisamment de sous-produits animaux (œufs, fromages) est sans risque, par contre la suppression non seulement de la viande mais aussi des œufs et des fromages dans l’alimentation végétalienne cause fréquemment une diminution très importante du potentiel sexuel.
  • L’excès de fruits crus dans les pays à température tempérée ou pays froids peut diminuer la capacité sexuelle par déminéralisation.
  • Carence oligo-éléments: le manque en manganèse, cuivre, cobalt, zinc peut, par perturbation des endocrines, provoquer l’impuissance.
  • L’excès de sucre et d’aliments industriels dégradent le microbiote intestinal. Cela peut paraître évident, mais il est bon de le rappeler. Une alimentation équilibrée, saine (crudités variées, féculent, protéines animales) et qui fait une part belle aux légumes, en favorisant l’apport de prébiotiques, de minéraux et de nutriments essentiels, nous aide à développer notre énergie. La vitalité est corrélée à la qualité de notre libido. A contrario, les aliments trop sucrés, transformés non vivants (c’est-à-dire industriels) jouent négativement sur notre vitalité et nos hormones, surtout en vieillissant. Un microbiote appauvri par ce type d’aliments peut-être à l’origine de la perte de libido. En effet, 90% de la sérotonine (une des hormones qui contribue au bien-être) que nous produisons, provient des cellules de l’intestin et communique avec le cerveau. De plus, de récentes études ont montré que pour avoir un microbiome le plus efficient possible, il faudrait manger 25 variétés différentes de légumes dans la semaine. Ces études sont présentées dans le reportage « Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre », produit par l’INRA et ARTE France et réalisé par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade.
  • De même l’impact négatif de l’alcool, des drogues et du tabac sur la libido et le fonctionnement de l’érection des hommes ainsi que sur leur fertilité n’est plus à démontrer. Si certains stimuli artificiels peuvent aider sur le court terme, ils s’avèrent nuisibles sur le long terme. J’ai vu des hommes devenir totalement impuissants et infertiles à la suite de l’utilisation de poppers.

Les facteurs médicaux, les maladies

Des problèmes de santé peuvent aussi avoir un impact sur notre corps. Cela peut-être un impact de nature psychologique selon la façon dont nous vivons la maladie : perte de vitalité, fatigue, obésité, diabète, baisse de moral liée à la maladie et/ou un impact de nature médicale selon la zone touchée comme des problèmes de santé qui affectent les parties génitales, le système reproducteur, urinaire, ou d’origine hormonale… Des problèmes intestinaux peuvent également avoir un impact sut notre libido.

  • Le diabète : les perturbations circulatoires et endocriniennes peuvent conduire à l’impuissance
  • L’hypertension, la dépression, le cancer et la prise de certains médicaments ont également des effets sur la libido et peuvent entraîner des dysfonctionnements érectiles, comme certains anti-dépresseurs ou psychotropes, certains traitements pour le cancer de la prostate, certains hypertenseurs et bêtabloquants, etc.
  • L’athérosclérose (cigarette, alcool, sucre, absence de sport) : Est une cause fondamentale de l’impuissance chez l’homme après 50 ans par mauvaise irrigation des centres de commande de l’érection et des organes génitaux. La verge de l’homme est composée de corps caverneux et spongieux qui lors de l’érection se gorgent de sang et donnent à la verge sa rigidité normale). Lorsque ces corps sont sclérosés, ils ne peuvent plus se gonfler aussi facilement, l’effet éponge se fait mal, l’irrigation est moins bonne. De même, la commande nerveuse à partir du plexus lombo-sacré se fait moins bien.

2 – les facteurs psychologiques : stress, peur, angoisse, dépression

De quoi avons-nous peur dans la relation sexuelle ?

L’enjeu de la performance. Dans une formation tantra, où nous étions 60 personnes à parité égale hommes-femmes, l’animatrice a commencé son enseignement en nous posant une question : « qu’est-ce qui vous fait le plus peur dans les relations sexuelles ? ». Après que chacun ait répondu sur papier, nous avons débriefé en sous-groupe. J’ai été étonné de constater que ce qui faisait le plus peur aux hommes, en très grande majorité, c’était la panne sexuelle et le manque d’érection. Ce qui faisait le plus peur aux femmes en majorité, c’est d’être aimée pour son sexe (son corps, objet sexuel) plus que pour son être.

Cette peur se traduit par l’absence d’érection pour certains. Plus on y pense et moins nous sommes dans l’instant présent et plus l’absence d’érection persiste. On se donne l’obligation d’être performant à toute heure et quelque soit la situation. On ne se donne pas le droit au temps et à l’apprentissage. La solution serait alors de penser à autre chose.  Accepter ce qui se passe, prendre son temps. Être indulgent avec soi-même. On peut aussi s’intéresser aux enseignant du Tao et apprendre la pénétration sans érection. Offrir un massage à sa compagne ou se faire masser par elle et oublier l’acte sexuel pour un temps. Ou alors se concentrer sur la respiration ventrale et les sensations corporelles pour décrocher le mental. Se demander quel est son besoin non satisfait actuellement, s’il y a une émotion refoulée, et quelle est-elle ?

 

Les hommes hypersensibles seront les plus concernés. Si les premiers rapports sont des échecs et si cela génère une moquerie de la part de la femme, il y a risque que cela s’engramme dans la réaction émotionnelle. Du coup, les échecs se répètent car les déclenchements émotionnels aboutissent sur la mise en place d’automatismes. Cela ressemble tout à fait, à ceux pour qui, il est impossible d’uriner dans des lieux publics, à proximité d’une autre personne. Ou pour les femmes, à l’impossibilité de se décontracter dans une maternité, lors de l’accouchement, à cause de la présence du corps médical.

On comprend que la solution ici sera de passer du temps en couple, à mieux se connaître, à se masser afin de faire baisser l’enjeu. L’homme devra être rassuré qu’il ne sera pas aimé, ni jugé pour ses performances physiques au lit. L’enjeu diminué l’érection deviendra possible.

Cela arrive également lorsque l’homme veut absolument être efficace pour apporter du plaisir à sa compagne. Il en oublie son propre plaisir. Il se décentre et perd son érection. Cet homme devra alors apprendre à se centrer sur lui-même et non plus uniquement sur sa compagne et comprendre que le plaisir de sa compagne passe aussi par son plaisir à lui.

D’autres hommes ont beaucoup développé leur féminin et repoussé leur masculin. Pour ceux-là, il faudra apprendre à se réconcilier avec leur masculin et le développer. Une femme pourra mieux s’abandonner dans son féminin, si l’homme s’inscrit bien dans son masculin. Les questions que pourra alors se poser l’homme sont : qu’est-ce que je pense des hommes en général ? Je les repousse, les juge, méprise, idolâtre ? mes pensées sont-elles bienveillantes ? Cela donnera une indication sur ce qui devra être fait au niveau des pensées pour développer son masculin. Notre propre masculin ne peut pas se développer si nous avons une opinion négative du masculin. L’énergie masculine c’est : le passage à l’action, l’autorité bienveillante, le guide, la prise de décision, l’orientation, l’entreprenariat…

Fatigue psychologique liée au stress chronique

L’homme qui ressent du stress chronique lié à des pressions professionnelles, financières ou familiales est parfois moins enclin à avoir des rapports sexuels, soit parce qu’il est préoccupé par sa situation, soit que cela génère de la fatigue qui impacte sa production hormonale. Dans ce cas, le repos et un repositionnement professionnel semblent importants avant qu’une maladie plus grave ne s’installe.

L’usure du couple

De même, l‘usure du couple dans le temps, la perte de l’amour. L’usure du couple est normale et demande de retravailler ensemble son projet de couple, en fonction de notre propre évolution. Un couple à 20 ans ne sera pas le même à 30 ou 50 ans. On vieillit et on change, il faut permettre à notre couple de vieillir et de changer avec nous. Pour cela, il faut tous les 2 en avoir envie. Parfois, on a du mal à se rendre à l’évidence mais l’amour n’est plus au rendez-vous. On culpabilise, on a peur de tout perdre, l’amour s’éteint et la libido avec.

Ces facteurs trouvent généralement leur solution dans la communication et une autre façon de percevoir son rôle et ses charges. Une aide psychologique, du repos, des solutions concrètes pour s’alléger et nourrir son couple autrement peuvent venir à bout de ces désagréments. Les angoisses et les phobies ont aussi un impact sur la sexualité de l’homme, ainsi que la dépression qui se caractérise par une perte : de la joie de vivre, d’intérêt pour les choses habituelles, de désir… Elles demandent souvent un suivi psychologique.

Le masculin a des besoins différents du féminin pour se régénérer. Un homme et une femme qui oublient de se régénérer dans leur sexualité, peuvent voir une chute de l’énergie globale du couple. L’énergie sexuelle est un peu comme de l’électricité. Les énergies qui s’opposent s’attirent. Le pôle positif fait aimant avec le pôle négatif. Mais si la polarité positive et la polarité négative oublient de se recharger dans leur polarité, les polarités s’annulent et il n’y a plus d’attraction. Les recommandations ici sont simples. Pour l’homme, il s’agit de s’isoler dans sa grotte ou de passer du temps loin de sa femme à des activités qu’il aime : le jardin, le sport, les copains… Pour la femme, il s’agit de rencontrer d’autres femmes pour socialiser, ou de passer du temps dans des activités qui l’intéressent : la danse, la marche en nature, des activités culturelles. Le couple peut aussi passer du temps en chambre séparée afin de permettre cette montée de polarités opposées. Lorsqu’ils se retrouveront rechargés dans leur énergie, les aimants s’attirent à nouveau et le désir sexuel également.

Dans certains cas, lorsque le couple est solide mais qu’il y a un manque de désir, il peut être thérapeutique de mettre en place un accord de vivre pendant un certain temps avec des relations extérieures au couple. Mettre en place un accord de couple ouvert. Il semble aujourd’hui que la tromperie soit le mensonge numéro un des humains. La tromperie génère une perte de confiance chez certains, un sentiment de trahison chez d’autres ou encore de la culpabilité. Résultat : soit les membres du couple restent ensemble mais sont frustrés sexuellement et cela peut générer dépression ou mal-être ; soit il y a tromperie qui génère perte de confiance ou culpabilité.

Le couple ouvert bien encadré peut alors se justifier. Il génère chez la femme un désir inconscient de plaire plus à son conjoint car elle est potentiellement en compétition avec une autre femme. Chez l’homme cela génère inconsciemment une forte montée d’hormones mâles. Son territoire est en danger, lorsqu’il retrouvera sa femme il aura de nouveau un besoin très fort de faire l’amour pour reconquérir « sa propriété ».

Le couple ouvert est à manier avec délicatesse et il est mieux de se faire accompagner, et de l’aborder sous un angle de développement personnel. En effet, cela est source de déclenchements émotionnels, notamment la jalousie, la trahison, le rejet. Il peut faire grandir le couple, s’il est bien encadré avec une communication authentique et bienveillante mais aussi le détruire si les membres manquent de compréhension dans ce qui est en train de se passer au niveau des émotions et hormones.

Le couple ouvert est difficilement tenable sur la durée dans notre culture. Le couple ouvert abordé d’une manière thérapeutique et sur une courte période peut-être intéressant à expérimenter pour un couple en perte de désir. Le couple ouvert est confronté à notre culture organisée autour du couple binôme et exclusive, ce qui n’est pas le cas dans d’autres cultures. Le couple ouvert peut amener à une dispersion des énergies et peut devenir contre-productif dans la durée. Une fois l’expérience vécue sur 6 à 12 mois, il sera bon au sein du couple de faire le bilan de l’expérience et de décider si les deux membres du couple souhaitent continuer l’expérience ou revenir à un couple à deux.

L’expérience du couple ouvert va agir sur les surrénales. C’est un réflexe atavique. Le territoire du mâle et la descendance sont en danger. La femelle peut être fécondée par un mâle concurrent. Le cerveau envoie des alertes dans le corps, il en résulte une activation des surrénales entrainant la production d’adrénaline, de cortisol et de testostérone. Résultat : la libido et l’érection remontent fortement.

L’arrivée d’un enfant.

L’arrivée d’un enfant peut remettre en cause la libido. Il est fréquent que la femme perde le désir sexuel à l’arrivée d’un enfant. De plus les relations ne sont plus les mêmes, il y a beaucoup moins de temps disponible. La femme donne souvent toute son attention aux enfants, l’homme peut alors être déclenché émotionnellement et vivre le rejet ou l’abandon. C’est un nouveau cap à passer pour le couple. Certains couples ne passeront pas ce cap et choisiront la rupture. Il est intéressant d’en parler avant l’arrivée du bébé et de se faire là aussi accompagner pour préparer au mieux les changements.

Il arrive que l’homme aussi perde totalement le désir sexuel à l’arrivée d’un enfant. Son statut a changé, il est maintenant père et sa femme est une mère.  Là aussi le dialogue est nécessaire voire un accompagnement pour conscientiser ce qui se joue dans l’inconscient.

 

L’éducation, les religions, le sexe égal péché.

La Culpabilité de ressentir du plaisir et de faire un acte désapprouvé par la religion ou l’éducation parentale peuvent aboutir à un blocage psychologique.

 

V- Comment agir naturellement sur la libido ?

1.L’acceptation avant tout

Tout d’abord, il y a des événements qu’il faut accepter et qui demandent du temps : accepter de vieillir, accepter l’usure naturelle du couple, accepter qu’un traitement médical nécessaire ait un impact momentané sur la libido…

Accepter cela, ne signifie pas se résigner, mais plutôt de comprendre et voir les choses telles qu’elles sont. Et, comprendre les choses permet d’y enlever de la pression et du stress (qui nous l’avons vu n’est pas bon pour notre libido) et d’apporter une réponse adaptée à l’origine du problème.

Ensuite, on peut prendre des décisions telles qu’apprendre à se connaître autrement, explorer autrement son corps, sa sexualité, apprendre à mieux communiquer avec soi et avec l’autre, décider de relâcher la pression au travail, de revoir ses rôles, réorganiser sa vie, etc.

2.Le jeûne et un mode de vie sain.

La détoxination et la régénération par le jeûne permettent de soigner les maladies qui sont la cause d’une perte de libido : hypertension, diabète, dépression, athérosclérose, microbiote…

Durant le jeûne, il n’y aura pas de libido pour l’homme, sauf cas exceptionnel d’une nouvelle rencontre qui pourra agir au niveau hormonal.

C’est après le jeûne, après avoir pu détoxiner le corps, régénérer et démédicaliser que la libido masculine revient.

Le jeûne, les lavements, la minéralisation (huître, ortie), le sport, les poches de gels au niveau du périnée, les douches froides aideront le corps physique à retrouver la forme. Vous retrouver des huîtres, de l’arginine et du Tribulus Terrestris dans un complément alimentaire mis au point par Robert Masson. Voir ici : Vitalor.

3.L’alimentation après le jeûne.

Le manque de libido peut venir  :

  • de carences en vitamine E et B,
  • d’un manque de manganèse, cuivre, cobalt, zinc qui peut perturber les glandes endocrines et provoquer l’impuissance,
  • d’un microbiote appauvri par une alimentation riche en sucre, en aliments transformés et pauvre en légumes crus variés,
  • d’un excès de fruits crus, surtout pour une personne frileuse, entraînant une déminéralisation,
  • d’une carence en protéines animales.

4.La continence du sperme, Tao, tantra, slow-sex :

Par ailleurs, en m’intéressant au sujet, un ami m’a parlé de la possibilité de retenir l’éjaculation. Il existe des techniques permettant de faire l’amour sans éjaculation ou de la retarder. J’ai souvent entendu les femmes se moquer (notamment ma mère) que les hommes sont égoïstes, que nous allons trop vite, que la femme n’a pas le temps de prendre son plaisir… L’homme est un chalumeau et la femme un four à pain. La rapidité de la montée du plaisir n’est pas la même entre l’homme et la femme. Là aussi c’est un réflexe atavique. Le mâle vivant dans la nature devait vite ensemencer la femelle pour garantir qu’il était le géniteur avant l’arrivée d’un autre mâle concurrent.

En apprenant la continence du sperme, l’homme arrive à retarder son éjaculation et à se mettre en symphonie avec la femme. Le livre « Comment faire l’amour toute la nuit » du Docteur Barbara peut vous aider.

Contrairement aux idées reçues, l’homme n’a pas besoin d’éjaculer pour avoir un orgasme. Apprendre à maîtriser son éjaculation permet de garder l’énergie et de maintenir une tension sexuelle. L’érection en sera plus dure et plus fréquente.

Les enseignements en Tao et en Tantra expliquent que la continence du sperme, conjuguée avec une pratique sexuelle régulière et une expansion de l’énergie sexuelle vers les autres parties du corps permet de ralentir le vieillissement et d’augmenter la vitalité. Alors que les aphrodisiaques et l’éjaculation épuisent le chi (énergie vitale),. la continence permet d’amplifier le chi qui peut alors être distribué dans les autres parties du corps. L’homme contient ainsi son énergie vitale et s’en remplit au lieu de dilapider son énergie. Fini l’homme qui dort après l’amour ! Mantak Chia, maître Taoist enseigne cette approche au Tao Garden en Thaïlande, il est aussi l’auteur de nombreux livres dont « Energie vitale et Auto-guérison ».

L’homme qui s’intéresse au Tao et/ou au Tantra, cherche une sexualité beaucoup plus large et moins focalisée sur la région génitale, cela l’aide à mieux retenir l’éjaculation et à énergiser l’ensemble de son corps.

Un des enseignements de Mantak Chia est : « celui qui pénètre mou et ressort raide conserve une bonne vitalité. Celui qui pénètre raide et ressort mou creuse sa tombe. »

En effet, il est bon pour le couple d’expérimenter la pénétration avec un sexe mou. L’érection arrive progressivement à l’intérieur du vagin et avec la circulation des énergies, l’homme apporte sa polarité masculine par son sexe la femme sa polarité féminine par le chakra du cœur.

Si la sexualité de la femme a été longtemps sacralisée et que nombreuses d’entre elles luttent à juste titre pour la désacraliser, à l’inverse la sexualité de l’homme a été trop simplifiée. Par exemple, beaucoup de femmes sont étonnées d ’apprendre que l’homme peut avoir un orgasme sans éjaculer. La sexualité masculine est plus complexe qu’elle n’y paraît et surtout elle peut également avoir ses lettres de noblesse.

Une chose est sûre : la sexualité et la libido ne sont pas une des actions mécaniques ? mais bien un dialogue avec soi et l’autre qui permet de se re-découvrir.

Les éducations changent et nous pouvons contribuer à rendre nos enfants plus épanouis dans leur relation à l’autre, à leur corps et à la parole, en apprenant à parler de ces choses-là au bon moment et de la bonne façon.

VI.La perte de libido, une opportunité de prise de conscience et d’éveil

L’énergie sexuelle bien canalisée est une énergie permettant la dynamisation de l’ensemble des centres d’énergie du corps (chakras) et la montée de Kundalini. Le sexe loin d’être un acte sale, péché, vulgaire est au contraire un acte d’éveil spirituel. L’homme qui rencontre des difficultés d’érection est probablement invité à revisiter comment il respecte son corps (habitudes de consommation) mais aussi comment il vit la sexualité.

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