Le jeûne bon pour le cerveau

Le jeûne favoriserait la fabrication des neurones, excellente prévention des maladie d’Alzheimer et de Parkinson, des troubles mentaux, de la dépression, etc…

Nous savons que la suralimentation, la nourriture malsaine (excès de gras, de sucres, les produits chimiques  et de synthèse, les produits non bio…), le déséquilibre alimentaire, le grignotage, intoxinent le corps, épuisent l’organisme qui va consommer à outrance notre énergie pour la digestion et le nettoyage via les émonctoires (foie, reins, intestins, peau, poumon). Cette “fuite” de vitalité et la faiblesse du système immunitaire vont fragiliser peu à peu l’organisme et favoriser l’apparition de maladies comme l’hypertension, le cholestérol, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les allergies, les maladies inflammatoires, les cancers, les maladies chroniques mais aussi la maladie d’Alzheimer et de Parkinson et les dépressions.

En Russie, dans les années 50, après de nombreuses études sur le jeûne et s’appuyant sur des documentations et sur les découvertes de ses prédécesseurs américains, le psychiatre Youri Nikolaev est persuadé que le jeûne non seulement produit un changement brusque dans la biochimie du cerveau mais aussi que dès le début du jeûne s’opère un changement  de la biochimie des cellules. Un de ses jeunes patients schizophrène, en état de prostration et mutique, s’arrêtant de se nourrir, et acceptant seulement les lavements intestinaux, se remettra à parler à son 6ème jour de jeûne. Il put à nouveau entrer en relation, se resocialisa et en un mois fut totalement guéri. Le jeûne provoqua un changement radical dans son cerveau. Nikolaev retint donc comme le disait déjà Pavlov : “l’ensemble du corps humain est interconnecté.”

Le jeûne opère donc sur l’ensemble du corps et non pas à un endroit particulier. Les cas de guérisons se multiplieront et des témoignages seront répertoriés dans le livre d’or de son ami Nikolaï Narbekov qui ouvrit, en 1952, une unité consacrée au traitement par le jeûne dans un centre de cure thermale à Moscou. Le Dr Nikolaiev se spécialisa dans l’accompagnement des personnes atteintes de troubles mentaux. Il obtint des très bons résultats avec le jeûne hydrique soignant ainsi des personnes atteintes de dépression et de troubles psychiques.

Jusque dans les années 90, on pensait que notre stock maximal de neurones ne faisait que décroître tout au long de notre vie et que les adultes ne pouvaient pas générer de nouvelles cellules cérébrales. Or, aujourd’hui les chercheurs spécialisés en neurosciences ont découvert que de nouvelles cellules neuronales se créent dans le système nerveux adulte.

Dans son laboratoire de King’s College à Londres, le Dr Sandrine Thuret (une française), spécialisée dans les neurosciences explique comment la zone de l’hippocampe au centre du cerveau, très importante pour l’apprentissage, la mémoire, l’humeur, les émotions, et la reconnaissance spatiale, génère de nouveaux neurones. Il s’agit de la neurogenèse.

« En raison de mon expérience en science des aliments, l’une des approches que j’ai dans mon laboratoire est de rechercher l’impact de l’alimentation sur la neurogenèse et comment cela aura un effet sur la mémoire. Un type de régime pour lequel nous avons fait une grande étude est le jeûne intermittent. »

Sandrine Thuret explique que l’un des facteurs est la suralimentation. Elle ajoute que  la limitation  en calories de 20 à 30 % ainsi que les jeûnes intermittents et l’exercice physique  augmentent la neurogenèse et préviennent du déclin cognitif au cours du vieillissement.

« Il y a déjà eu des recherches montrant que chez les personnes de plus de 70 ans, le jeûne intermittent a conduit à une amélioration de 30 % de la mémoire verbale après trois mois, ce qui est tout à fait spectaculaire. Nous voulons savoir maintenant si cela est dû à la neurogenèse. »

Le chercheur Mark Mattson, professeur de neurosciences à l’université de John Hopkins, actuel chef du laboratoire de neurosciences au « National Institute Aging » est l’un des plus éminents chercheurs dans le domaine des mécanismes cellulaires et moléculaires. Il a démontré que le jeûne  pouvait protéger le cerveau contre les effets de la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et autres affections neurodégénératives.

Si la neurogenèse améliore la mémoire et l’humeur, il est possible alors d’éviter le déclin dû au vieillissement ou au stress et de modifier ou retarder l’apparition de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

Les effets positifs du jeûne sur le cerveau

Il se peut qu’en réalité trois phénomènes se cumulent. D’une part, moins de toxines dans le liquide céphalo-rachidien du cerveau et une meilleure circulation de l’information entre les neurones ; d’autre part, une augmentation de la production de neurones (la neurogenèse) ; et enfin les corps cétoniques – le carburant qui nourrit les organes pendant l’abstinence alimentaire – qui “dopent” toutes les cellules et notamment celles du cerveau.

Dans le cas des maladies neurodégénératives, les corps cétoniques protègeraient de la dégradation des neurones. Ils empêcheraient l’apparition des plaques amyloïdes (dites plaques séniles) qui sont à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Ce qui est tout à fait remarquable en terme de prévention. En attendant d’avoir plus d’études scientifiques, il suffit de constater les résultats sur les jeûneurs qui pratiquent le jeûne hydrique sur des périodes plus ou moins longues selon leurs problématiques.

La recherche avance petit à petit et le jeûne à lui-seul démontre à quel point le corps a une formidable capacité à s’adapter et à s’autoguérir. Il est tout à fait extraordinaire, malgré la perte de vitalité chez certains jeûneurs lors de la “crise curative”, de constater un regain de lucidité et de concentration, une acuité des sens aiguisée et une réelle disponibilité psychique. Un état tout à fait propice au lâcher prise, à la méditation et à une intériorité salvatrice qui participe à l’amélioration de la santé physique mais aussi émotionnelle.

Cette disponibilité permet aussi une prise de conscience de nos conditionnements, de nos expériences qui ont entrainé des croyances, des limites et des freins. Comme nous le savons, nos neurones sont connectés les uns aux autres. Il y a donc des chemins neuronaux qui se créent renforcés par la répétition. La neuroplasticité du cerveau permet de modifier, de reformater ou de créer de nouveaux réseaux de connexions de neurones. Il est donc possible de les modifier en « reprogrammant » volontairement de nouveaux chemins neuronaux en adoptant de nouvelles pensées positives, de nouvelles habitudes et en les répétant. D’après les études scientifiques, il faut 21 à 25 jours pour modifier un chemin neuronal.

En dehors du fait que le jeûne entraîne un “reset” global de l’organisme, il permet une disponibilité psychique et émotionnelle très aidante pour recréer un enthousiasme et mobiliser ses ressources personnelles.

Plus d’informations sur le jeûne et le cerveau ici: Le jeûne bon pour la mémoire.

Voir aussi : Les bienfaits du jeûne

Témoignages

Le jeûne et la mémoire

Nous savons que la suralimentation, la nourriture malsaine (excès de gras, de sucres, les produits chimiques  et de synthèse, les produits non bio…), le déséquilibre alimentaire, le grignotage, intoxinent le corps, épuisent l’organisme qui va consommer à outrance notre énergie pour la digestion et le nettoyage via les émonctoires (foie, reins, intestins, peau, poumon). Cette “fuite” de vitalité et la faiblesse du système immunitaire vont fragiliser peu à peu l’organisme et favoriser l’apparition de maladies comme l’hypertension, le cholestérol, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les allergies, les maladies inflammatoires, les cancers, les maladies chroniques mais aussi la maladie d’Alzheimer et de Parkinson et les dépressions.

En Russie, dans les années 50, après de nombreuses études sur le jeûne et s’appuyant sur des documentations et sur les découvertes de ses prédécesseurs américains, le psychiatre Youri Nikolaev est persuadé que le jeûne non seulement produit un changement brusque dans la biochimie du cerveau mais aussi que dès le début du jeûne s’opère un changement  de la biochimie des cellules. Un de ses jeunes patients schizophrène, en état de prostration et mutique, s’arrêtant de se nourrir, et acceptant seulement les lavements intestinaux, se remettra à parler à son 6ème jour de jeûne. Il put à nouveau entrer en relation, se resocialisa et en un mois fut totalement guéri. Le jeûne provoqua un changement radical dans son cerveau. Nikolaev retint donc comme le disait déjà Pavlov : “l’ensemble du corps humain est interconnecté.”

Le jeûne opère donc sur l’ensemble du corps et non pas à un endroit particulier. Les cas de guérisons se multiplieront et des témoignages seront répertoriés dans le livre d’or de son ami Nikolaï Narbekov qui ouvrit, en 1952, une unité consacrée au traitement par le jeûne dans un centre de cure thermale à Moscou. Le Dr Nikolaiev se spécialisa dans l’accompagnement des personnes atteintes de troubles mentaux. Il obtint des très bons résultats avec le jeûne hydrique soignant ainsi des personnes atteintes de dépression et de troubles psychiques.

Jusque dans les années 90, on pensait que notre stock maximal de neurones ne faisait que décroître tout au long de notre vie et que les adultes ne pouvaient pas générer de nouvelles cellules cérébrales. Or, aujourd’hui les chercheurs spécialisés en neurosciences ont découvert que de nouvelles cellules neuronales se créent dans le système nerveux adulte.

Dans son laboratoire de King’s College à Londres, le Dr Sandrine Thuret (une française), spécialisée dans les neurosciences explique comment la zone de l’hippocampe au centre du cerveau, très importante pour l’apprentissage, la mémoire, l’humeur, les émotions, et la reconnaissance spatiale, génère de nouveaux neurones. Il s’agit de la neurogenèse.

« En raison de mon expérience en science des aliments, l’une des approches que j’ai dans mon laboratoire est de rechercher l’impact de l’alimentation sur la neurogenèse et comment cela aura un effet sur la mémoire. Un type de régime pour lequel nous avons fait une grande étude est le jeûne intermittent. »

Sandrine Thuret explique que l’un des facteurs est la suralimentation. Elle ajoute que  la limitation  en calories de 20 à 30 % ainsi que les jeûnes intermittents et l’exercice physique  augmentent la neurogenèse et préviennent du déclin cognitif au cours du vieillissement.

« Il y a déjà eu des recherches montrant que chez les personnes de plus de 70 ans, le jeûne intermittent a conduit à une amélioration de 30 % de la mémoire verbale après trois mois, ce qui est tout à fait spectaculaire. Nous voulons savoir maintenant si cela est dû à la neurogenèse. »

Le chercheur Mark Mattson, professeur de neurosciences à l’université de John Hopkins, actuel chef du laboratoire de neurosciences au « National Institute Aging » est l’un des plus éminents chercheurs dans le domaine des mécanismes cellulaires et moléculaires. Il a démontré que le jeûne  pouvait protéger le cerveau contre les effets de la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et autres affections neurodégénératives.

Si la neurogenèse améliore la mémoire et l’humeur, il est possible alors d’éviter le déclin dû au vieillissement ou au stress et de modifier ou retarder l’apparition de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

Les bienfaits du jeûne

Les effets positifs du jeûne sur le cerveau

Il se peut qu’en réalité trois phénomènes se cumulent. D’une part, moins de toxines dans le liquide céphalo-rachidien du cerveau et une meilleure circulation de l’information entre les neurones ; d’autre part, une augmentation de la production de neurones (la neurogenèse) ; et enfin les corps cétoniques – le carburant qui nourrit les organes pendant l’abstinence alimentaire – qui “dopent” toutes les cellules et notamment celles du cerveau.

Dans le cas des maladies neurodégénératives, les corps cétoniques protègeraient de la dégradation des neurones. Ils empêcheraient l’apparition des plaques amyloïdes (dites plaques séniles) qui sont à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Ce qui est tout à fait remarquable en terme de prévention. En attendant d’avoir plus d’études scientifiques, il suffit de constater les résultats sur les jeûneurs qui pratiquent le jeûne hydrique sur des périodes plus ou moins longues selon leurs problématiques.

La recherche avance petit à petit et le jeûne à lui-seul démontre à quel point le corps a une formidable capacité à s’adapter et à s’autoguérir. Il est tout à fait extraordinaire, malgré la perte de vitalité chez certains jeûneurs lors de la “crise curative”, de constater un regain de lucidité et de concentration, une acuité des sens aiguisée et une réelle disponibilité psychique. Un état tout à fait propice au lâcher prise, à la méditation et à une intériorité salvatrice qui participe à l’amélioration de la santé physique mais aussi émotionnelle.

Cette disponibilité permet aussi une prise de conscience de nos conditionnements, de nos expériences qui ont entrainé des croyances, des limites et des freins. Comme nous le savons, nos neurones sont connectés les uns aux autres. Il y a donc des chemins neuronaux qui se créent renforcés par la répétition. La neuroplasticité du cerveau permet de modifier, de reformater ou de créer de nouveaux réseaux de connexions de neurones. Il est donc possible de les modifier en « reprogrammant » volontairement de nouveaux chemins neuronaux en adoptant de nouvelles pensées positives, de nouvelles habitudes et en les répétant. D’après les études scientifiques, il faut 21 à 25 jours pour modifier un chemin neuronal.

En dehors du fait que le jeûne entraîne un “reset” global de l’organisme, il permet une disponibilité psychique et émotionnelle très aidante pour recréer un enthousiasme et mobiliser ses ressources personnelles.

Plus d’informations sur le jeûne et le cerveau ici: Le jeûne bon pour la mémoire.

Voir aussi : Les bienfaits du jeûne

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