11 avril 2018

Les bienfaits du jeûne hydrique pour les bouffées de chaleur – Mieux vivre la ménopause avec le jeûne.

La ménopause, une étape naturelle, souvent mal connue et mal vécue par les femmes

La ménopause est une étape naturelle de transformation dans la vie d’une femme peu connue et souvent mal préparée, pour ne pas dire « pas préparée du tout ». Les femmes s’y trouvent confrontées au moment où la pré-ménopause se fait sentir. Elle est parfois signe de soulagement pour les femmes atteintes d’endométriose ou de troubles liés à la menstruation. Mais, elle est le plus souvent mal vécue tant physiquement, selon le degré des symptômes associés à la ménopause, que psychologiquement, car c’est une transformation à la fois physique et symbolique.

En effet, de nombreuses femmes la vivent comme une entrée dans la vieillesse, ou comme une certaine forme de castration, et celles qui n’ont pas eu d’enfant alors qu’elles en désiraient, peuvent vivre ce phénomène comme un temps de regrets, de deuil ou d’acceptation.

Que se passe-t-il au niveau de l’organe de reproduction à la ménopause?

La ménopause est un phénomène lié au vieillissement ovarien : le stock d’ovules est épuisé, l’estradiol plasmatique chute et les gonadotrophines, en particulier de la FSH (l’hormone folliculo-stimulante) augmentent. Cela se traduit par une aménorrhée (c’est-à-dire une absence de règles) pendant au moins un an. Elle survient à l’âge moyen de 51 ans chez les femmes non-fumeuses et  un peu plus précocement pour les autres (49 ans).

Elle est précédée d’une phase, appelée pré-ménopause, qui se caractérise par des cycles ovariens, irréguliers, raccourcis ou allongés puis par une ovulation irrégulière jusqu’à l’absence d’ovulation. Survient ainsi la ménopause, estimée à environ 5 ans après la fin définitive des règles.

les symptômes fréquents provoqués par la ménopause

L’arrivée de la ménopause est donc un bouleversement dans le métabolisme féminin qui entraîne souvent des désagréments comme des bouffées vasomotrices, plus communément connues sous le nom de « bouffées de chaleur » (syndrome climatérique). Il faut savoir que toutes les femmes ne sont pas concernées par le phénomène des bouffées de chaleur, toutefois, plus de la moitié des femmes sont concernées. Ce phénomène est fortement corrélé à l’augmentation de FSH.

On peut aussi remarquer d’autres désagréments comme :

  • de la sécheresse vaginale
  • des douleurs pendant les rapports sexuels
  • un début d’incontinence urinaire lié au relâchement du périnée
  • des infections uro-génitales
  • des douleurs articulaires
  • une prise de poids
  • de la fatigue
  • de l’irritabilité, de la tristesse
  • une baisse de la libido
  • des problèmes de peau
  • une altération du sommeil et des sueurs nocturnes

Les symptômes de la ménopause n’existaient pas chez nos ancêtres

Toutes les femmes ne sont pas concernées par ces symptômes ou alors à des degrés différents.

Revenons sur le processus de la ménopause :

  1. Chaque cycle entraîne la disparition d’un ovule à la surface de l’ovaire.
  2. Quand tous les ovules ont disparu, c’est la fin des cycles ou ménopause.
  3. Puisqu’il n’y a plus d’ovule sur les ovaires, il n’y plus de sécrétion d’ovule donc disparition totale de sécrétion de folliculine et de la progestérone d’origine ovarienne. Par contre, s’il y a disparition totale de la progestérone, la femme dispose d’un peu de folliculine. En effet, les hormones mâles, que ses surrénales sécrètent, peuvent être transformées en œstrogènes par une enzyme, l’aromatase des cellules adipeuses…
  4. Chez les femmes en parfait équilibre métabolique et hormonal, les cellules adipeuses fourniront assez d’œstrogènes pour éviter une atteinte de peau et la sécheresse vaginale. Ces symptômes sont arrivés avec les maladies de civilisation, ils n’existaient pas avant l’ère industrielle.
  5. Dans le cas de symptômes, le mieux est de retrouver l’équilibre métabolique par le jeûne, un réglage alimentaire et de l’exercice physique. On observe en général une disparition des symptômes avec 7 à 14 jours de jeûne hydrique.
  6. Si l’ovaire est au repos total, l’hypophyse, elle, est très active. Elle continue de secréter de la FSH. Cette FSH n’est plus captée par les ovaires, et si l’aromatase des cellules adipeuses est dysfonctionnelle, la FSH circule librement dans le sang, elle dilate les vaisseaux, ce qui provoque les bouffées de chaleur…
  7. En dehors du jeûne l’apport de plantes œstrogéniques (notamment les sauges à l’état frais) suppriment ces inconvénients. Dans les cas importants, il sera nécessaire d’employer aussi des plantes à action anti-FSH.

Ménopause, ostéoporose et jeûne hydrique.

La carence en œstrogène et progestérone va retentir défavorablement au niveau osseux. En effet, au cours des cycles, les œstrogènes freinent les ostéoclastes (cellules destructrices du tissu osseux) et la progestérone active les ostéoblastes (cellules bâtisseuses du tissu osseux).

Cette double action nocive (la carence) sera imperceptible chez la femme pratiquant journellement de l’exercice physique et mangeant très équilibré midi et soir.

Mais cette double carence sera une cause aggravante d’ostéoporose chez la femme sédentaire, ayant une alimentation carencée en protéines animales, notamment si il y a consommation de cigarette.

A partir du troisième jour de jeûne hydrique, le corps libère un nombre important de cellules souches permettant ainsi d’augmenter la production d’ostéoblastes (cellules bâtisseuses du tissu osseux). Le jeûne est donc intéressant en cas d’ostéoporose grâce à l’augmentation de cellules souches mais aussi grâce à la détoxination permettant une meilleure assimilation des minéraux, on peut constater par exemple au bout de quelques jours de jeûne que nos ongles deviennent très durs et que nos cheveux arrêtent de tomber. Entre les cures de jeûne hydrique, un réglage alimentaire hypotoxique équilibré et une activité physique quotidienne permettront de maintenir, sur la durée, la bonne santé. En cas d’ostéoporose sévère, le complément alimentaire Calcior, mis au point par Robert Masson, s’est montré très efficace.

Quelles plantes pour la ménopause ?

Il faut savoir que les traitements hormonaux de la ménopause appelés  “traitements hormonaux substitutifs “, ne sont pas forcément obligatoires pour traverser cette étape de votre vie.

Il s’agit généralement d’un médicament allopathique qui vient pallier la carence en œstrogènes provoquée par l’insuffisance ovarienne. A ce médicament est associé un autre traitement, cette fois-ci progestatif, pour contrebalancer l’effet des œstrogènes sur l’endomètre.

Ce traitement n’est pas systématique car il faut aussi laisser au corps le temps d’opérer ses changements. La demande vient davantage des femmes que des gynécologues car elles vivent des moments difficiles qui altèrent la qualité de leur vie, de leurs relations aux autres et à elles-mêmes, lors de ce bouleversement corporel. Elles souhaitent qu’on les soulage et c’est tout à fait compréhensible.

La naturopathie propose des solutions naturelles qui vont venir rééquilibrer l’organisme même en l’absence de progestérone.

Les plantes sont précieuses pour aider à mieux vivre ce passage, par exemple :

  • la sauge et la mélisse permet d’atténuer les bouffées de chaleurs
  • la bourrache aide à réguler les cycles par son action phyto-oestrogénique
  • le houblon favorise le sommeil par ses vertus légèrement sédatives et calmantes
  • le millepertuis aide à passer les moments de déprime

En effet, certaines plantes (sauge, cyprès, marjolaine, fleur de souci (calendula), houblon…) ont une action œstrogénique et d’autres une action progestative (achillée, gattilier, réglisse), sans oublier les plantes reminéralisantes qui aident à lutter contre l’ostéoporose.

Attention toutefois, toutes les plantes ne sont pas recommandables pour tous, comme la sauge qui est déconseillée en cas de maladie hormono-dépendante. C’est pourquoi, il est nécessaire de demander conseil à votre naturopathe en lui communiquant un historique précis de vos antécédents médicaux et analyses de sang.

Robert Masson a mis au point Féminor, un complément alimentaire contenant plusieurs de ces plantes pour bien vivre la ménopause. Ce complément alimentaire pourra être utilisé en complément du jeûne si cela s’avère nécessaire.

Pour conclure, les bouffées de chaleur : un symptôme qui indique qu’il faut prendre sa santé en main et détoxiner avant qu’une maladie plus handicapante se développe :

Le jeûne hydrique associé à de bonnes pratiques en naturopathie a, quant à lui, prouvé ses effets bénéfiques sur les bouffées de chaleur permettant de les faire disparaître complètement, cela s’explique selon les travaux sur la régénération cellulaire de Valter Longo et aussi par la détoxination qu’apporte le jeûne. Une semaine de jeûne permet aux cellules adipeuses régénérées et détoxinées de reprendre leur travail de transformation de la progestérone en œstrogène. Cela s’explique par le nettoyage des récepteurs hormonaux des cellules. Les bouffées de chaleur disparaissent alors entre le 4e et le 10e jour de jeûne hydrique. Il faut ensuite maintenir un à deux jours de jeûne par semaine et une bonne hygiène de vie pour ne plus avoir de bouffées de chaleur. Le jeûne et une hygiène de vie saine permettra également d’éviter la prise de poids souvent observée à la ménopause et donc sera une prévention pour les maladies inflammatoires liées au surpoids (AVC, diabète, fatigue, douleurs musculaires…)

Ici des témoignages de femmes qui jeûnent pour mieux vivre la ménopause.

Voir également :

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