22 mai 2019

20 jours de jeûne, un cadeau pour la vie !

Swel partage avec nous : sa gratitude, son émotion, son expérience des 20 jours de jeûne en groupe accompagnée par Eric et Amandine. Pour elle, c’est comme un cadeau pour son corps, son esprit et son âme, un cadeau pour la vie! Un témoignage très touchant, une femme qui parle avec son cœur.

20 jours de jeûne pour Swel.

Eric GANDON : “Comment ça va ? Combien de jours tu as jeûné ?”

Swel : “Ça va plutôt bien. Aujourd’hui, c’est le 20 ème jour. Si on m’avait dit que je le ferais, j’aurais dit que oui, c’est long, mais en fin de compte, c’était fluide. Ça n’a pas toujours été facile, mais, ça dépend comment on parle de faciliter. Cette facilité, si on sait où on en est, on peut considérer que c’est une forme de facilité. Quand on est très mal, le jeûne est un scan du corps, bien sûr que c’est difficile. On a jamais dit qu’on allait jeûner pour aller 3 semaines à la plage. Si on est en accord avec ce que l’on vient faire, la difficulté se dissipe. Je l’ai fait, je vais mieux, je rentre en pleine forme. Je le savais, avant de venir, j’ai dit autour de moi qu’il ne fallait pas avoir pitié de moi, car j’étais en train de faire le plus beaucoup cadeau que j’ai pu me faire. Ce qui est bien, c’est que le cadeau perdure. C’est une hygiène de vie, une expérience de vie, une escalade de mise en situation au long terme. C’est super, c’est un vrai cadeau. Si je fais ce témoignage, c’est parce que j’ai envie de vous donner envie de jeûner. C’est extraordinaire, je dois répéter ce que les autres ont pu dire, je le redis, on l’entend, mais on a besoin de l’intégrer. On parle beaucoup de cette lumière qui vient sur nous, là, c’est une lumière qui est en nous. Cette décision de jeûner, elle doit être là, en nous. C’est formidable.”

Des complications au niveau de la santé ?

Eric GANDON : “Au niveau santé, tu as eu des complications ?”

Swel : “Au niveau de la santé, j’ai une polypose nasale. Je n’ai toujours pas récupéré mon sens de l’odorat, mais je crois constater, à certains moments, l’inflammation s’est réduite. Il va me falloir du temps, car ça fait 12 ans que j’ai ça. Ça ne s’envole pas en un jour, ça aurait pu, mais ça dépend des cas. Ça dépend du taux d’intoxination que l’on a dans le corps. Très clairement, pour avoir été dans des états forts dérangeants, on sent que les choses se passent, on détoxine. Si je détoxine, ça veut dire que mon inflammation s’affaisse. Ce matin, j’ai fait un lavage avec mon eau salé, j’ai presque senti le goût au fond de ma gorge. C’est en chemin. Il est hors de question, avant la fin de l’année 2019, que je ne sente pas les fleurs et les plats que je vais me préparer. Je ne l’envisage même pas. J’ai perdu des kilos, je n’ai pas compté, mais à la préparation, j’avais minci de 4 kilos à peu près, et puis ici, je n’ai pas fait les calculs, en tout, ça doit être à 10-11 kilos. J’étais en surcharge pondérale. Aujourd’hui, je m’aime plus, j’apprécie mon corps. Même si la détoxination ne se voit pas, on le sait. On se sent mieux après. Au niveau de la santé, même si ce n’est pas fulgurant, c’est la bonne voie. J’ai pris le bon chemin, et je suis prête à continuer.”

Un changement en progression.

Eric GANDON : “Tu vas changer des choses en rentrant chez toi ?”

Swel : “Oui, je mangeais déjà bio, je n’achète pas de plat préparé, je ne grignote pas. Les crudités, le fait de mâcher, c’est en place. On a appris tellement de choses dans les cours de naturopathie, tout ce que j’ai pu apprendre, je vais le déployer à tous les niveaux. C’est sûr, manger bio, triades, mastication, moments présents quand on mange, activité physique au moins 2 fois par jour, s’aimer, prendre soin de soi à tous les niveaux. Tout ça, c’est l’hygiène de vie. J’ai bien compris que, si je mange un bout de féculents, je vais y mettre ma protéine et ma crudité.”

L’activité professionnelle de Swel.

Eric GANDON : “Tu as un projet professionnel ?”

Swel : “J’ai presque fini de préparer mon endroit, qui est chez moi. C’est un lieu où l’on peut dormir, manger, et faire toute sorte d’activité, c’est à la campagne. Il y a une grande salle pour pouvoir accueillir des gens qui veulent faire des stages de yoga, des cures de jeûne…”

Un éclaircissement pour Swel.

Eric GANDON : “Est-ce que tu as eu des choses qui se sont éclairées ?”

Swel : “Oui. Par rapport à mon histoire personnelle qui est très douloureuse, j’ai dégagé des choses, je me suis libérée, je me suis recentrée. J’y suis arrivée. C’était très difficile, j’avais déjà commencé. Le jeûne donne la possibilité d’avoir un état mental beaucoup plus “fun”. Quand je prends mes notes, je ne suis pas en train de m’inquiéter parce que je n’arrive pas à prendre mes notes. Le cadre est évidemment magnifique, en bord de mer. On rencontre des gens formidables. Amandine et toi, un couple très performant, avec beaucoup de patience. Merci, mille fois, vous répétez 100 fois la même chose, toujours avec le sourire. Nous, les jeûneurs, on a besoin d’être rassuré tout le temps. Tout ça, c’est hyper holistique. C’est une grosse marmite dans laquelle on a le corps, l’esprit, l’âme, tout. Dans mon cas, je suis “boosté”. C’est ma vie, ce qui m’est arrivée est ancré, mais je repars avec une super pêche. Je voulais dire une dernière chose, soulignée les ateliers d’Amandine, elle est fantastique. Elle nous a fait des ateliers mandala, j’ai bien aimé, car il y a un recentrage, un côté créatif, c’est très intéressant et on oublie un peu de manger. Il faut être concentré pour écouter tout ce que tu nous dis, mais là, c’était un instant pour nous, qui était très coloré. J’ai aimé tous les ateliers, et c’est très complet. On apprend beaucoup de choses. A aucun moment on s’ennuie.”

 

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